La Société des Silos Portuaires – SOSIPO SA, est une entreprise publique de droit privé, créée en 1976 pour gérer les silos à céréales des ports de Casablanca, Safi, Agadir et Nador. L’ONICL en détient environ 88% du capital.
De par son expérience d’environ 50 ans dans la gestion des silos à céréales portuaires et le savoir-faire de ses ressources humaines, la SOSIPO offre un service de qualité orienté client et assure une bonne couverture du territoire national en matière d’approvisionnement du pays en céréales d’importation.
Par ailleurs, les silos à céréales des ports de Casablanca, Safi, Nador et Agadir sont certifiés par les autorités sanitaires du pays (ONSSA) pour le déchargement des navires céréaliers, le stockage et la livraison des céréales. Ces Silos disposent jusqu’à présent d’une capacité de stockage de 150 000 tonnes et de moyens de déchargement des navires importants et ce, pour mieux servir leurs clients.
La réception est assurée essentiellement par les silos portuaires disponibles au niveau de Nador, Casablanca, Safi, Jorf et Agadir. En plus des quatre silos gérés par la SOSIPO, les opérateurs privés jouent aujourd’hui un rôle important dans la réception des céréales d’importation.
La capacité de transit des silos portuaires de la SOSIPO :
Les silos portuaires de transit totalisent aujourd’hui une capacité de stockage de 3,6 Mqx et une capacité de déchargement allant de 7 000 à 12 000 tonnes par jour et par quai, soit une quantité suffisante pour charger jusqu’à 1000 camions remorques ou wagons par jour.
3,6 Mqx
Capacité de stockage des silos portuaires de transit
Programme d’investissement dans les Silos portuaires de l’ONICL à Casablanca lancé en 2017.
(200 M Dh)
Volume annuel moyen cible | => | 2 MT |
Stockage | => | 100 000 T |
Déchargement | => | 1 600 T/h |
Livraison | => | 2 800 T/h |
L’année 2009 a été marquée par l’installation d’un opérateur privé spécialisé dans le transit portuaire, ce qui a mis fin au monopole constaté de l’Etat sur cette activité depuis toujours. Ce nouveau contexte a présenté à la SOSIPO un défi réel pour continuer à accomplir sa mission d’un environnement concurrentiel et compétitif. Ce défi a été exacerbé par plusieurs contraintes juridique, financier, comptable et fiscale qui caractérisent le fonctionnement de la SOSIPO par rapport au privé.
Afin de pallier ces contraintes, l’ONICL a enclenché en 2021, en concertation avec les tutelles administrative et financière, un projet de restructuration de la SOSIPO et des silos portuaires consistant, principalement, en l’apport en nature de la situation nette des silos à la SOSIPO en contrepartie d’une augmentation du capital de l’ONICL.
Ce projet a impliqué plusieurs changements dans le fonctionnement de la SOSIPO, notamment le mode de gouvernance qui est passé du mode dualiste au mode moniste. A ce titre, Cette société est devenue une société anonyme à Conseil d’Administration et Directeur Général.
De même, la SOSIPO a apporté des changements sur son organigramme ainsi que le règlement des achats et la politique tarifaire pour l’adapter au nouveau contexte et la qualifié répondre aux attentes des clients tout en faisant face à la concurrence.
La nouvelle configuration de la SOSIPO (propriétaire et concessionnaire de 4 terminaux céréaliers), permettra aussi de doter la Société des pouvoirs de soumissionner dans des appels d’offres pour de nouvelles concessions de terminaux portuaires Nationaux (Ports de Kenitra Atlantique, Port de Nador West Med) ou internationaux (Afrique) et contribuer au développement des capacités de stockage des céréales à l’extérieur des ports.
Actuellement, la restructuration est actée sur le plan juridique et administratif. le dossier fiscal, y afférent, est en cours de négociation avec les autorités fiscales.
C’est un projet complémentaire au projet de restructuration. En effet, doter la SOSIPO de nouveaux outils d’organisation, de gestion et de fonctionnement ne garantit nullement protéger et développer sa part de marché, du moment que les équipements des silos gérés par ses soins sont généralement dans un état de vétusté, du fait de leur ancienneté et de leur conception, tel qu’ils ne peuvent plus assurer la productivité requise comparativement à celle de la concurrence.
A ce titre, la SOSIPO s’est lancé depuis 2019 dans un projet d’amélioration des performances des silos de Casablanca et dont la dernière phase est en cours de réalisation.
Ce programme d’investissement a été envisagé en deux phases afin de permettre la continuité d’exploitation sans interruption: