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La minoterie industrielle occupe une place importante dans le tissu économique national du fait qu’elle constitue le maillon central de la filière céréalière. En effet, le rôle de la minoterie industrielle dans cette filière est multiple. En amont, elle offre un débouché pour la production nationale des céréales et entretien des activités liées au transport et au stockage de ces produits. A l’aval, elle assure, par la transformation des céréales, la couverture des besoins de la population en farines, considérées parmi les produits de première nécessité, soit par le biais des circuits de commercialisation de la farine (grossistes et détaillants), soit en approvisionnant les boulangeries et les autres industries utilisatrices des produits céréaliers.

Elle est définie selon la loi 12.94 relative à l’organisation du marché et à l’ONICL comme une installation de mouture qui procède à l’écrasement des céréales en vue de la commercialisation des produits en résultant. Les bâtiments dans lesquels la minoterie industrielle est exploitée doivent être indépendants de tous autres locaux servant à des activités commerciales ou industrielles autres que les activités annexes à la minoterie industrielle, telles que la biscuiterie et la fabrique de pâtes alimentaires et couscous.

Les aménagements et installations de la minoterie doivent permettre :

  • D’emmagasiner, de conserver et de conditionner les blés tendres et durs et, accessoirement, toutes autres céréales et légumineuses ;
  • De fabriquer et de mettre en vente des produits conformes aux caractéristiques physiques, chimiques et technologiques, ainsi qu’aux normes de fabrication, de présentation et de livraison fixées par la présente loi et par la législation relative à la répression des fraudes sur les marchandises et les textes pris pour leur application.
  • L’organisation administrative et commerciale de l’entreprise doit permettre le contrôle de ses opérations, conformément aux dispositions de la présente loi et des textes pris pour son application.

La structure et répartitions de l’effectif des minoteries industrielles en activité a atteint 148 unités à fin 2022, est ventilé comme suit :

  • Environ 2/3 de l’effectif des minoteries sont installées dans les régions de Casablanca-Settat, Fès-Meknès et Marrakech-Essaouira.
  • Large couverture du territoire pour les moulins à blé tendre (9 régions) et concentration des moulins à blé dur et orge dans deux régions (Casablanca-Settat et Marrakech-Safi).
  • Les unités implantées à Laayoune sont spécialisées dans la production du gofio du maïs et d’orge.

Par région, l’effectif se présente comme suit :

Cet effectif dispose d’une capacité d’écrasement de 98 millions de quintaux et que l’utilisation ne dépasse guerre la moitié.

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Ce secteur est composé de 20 unités industrielles de pâtes alimentaires et couscous organisées dans le cadre de l’Association Marocaine des pâtes alimentaires et couscous « AMIPAC ».

Le taux d’utilisation de la capacité installée qui est de 650 milles tonnes par an.

A l’instar des minoteries industrielles, le taux d’utilisation de cette capacité est d’environ 45%.

Dans ce cadre, Il est à noter que :

  • 6 unités réalisent 55% du total de la production de couscous ;
  • 8 unités réalisent 75 % du total de la production des pâtes alimentaires.

Les besoins annuels de ces unités est entre 6 à 7 millions de quintaux qui représente la moitié de la production nationale des produits de la semoulerie (Hors son).

Ainsi, ce secteur réalise des exportations de plus de 15 milles tonnes principalement constituées du Couscous.
Le percapita national de la consommation des pâtes et couscous est de moins de 3,5kg/personne/an contre 8,5 kg/personne/an en guise de moyenne mondiale.

AFAC
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L’industrie d’aliments composés est représentée en majorité par l’Association des Fabricants des Aliments composés « AFAC ».

Elle est créée le 30 janvier 1976 par l’ensemble des provendes qui fabriquent et commercialisent la majorité de leurs produits au Maroc et qui est soumis aux dispositions du dahir 1-58-376 du 15 novembre 1958 tel qu’il a été modifié et complété.

Ces objectifs sont :

  • De représenter les intérêts professionnels de ses membres, d’étudier les mesures propres à améliorer l’organisation de la profession, ses méthodes de production, de distribution et de vente ainsi que leur adaptation aux besoins du marché ;
  • De procéder à toutes enquêtes, de recueillir tous renseignements, d’organiser toute propagande en rapport avec l’objet ci-dessus défini ;
  • D’assurer à l’Administration le concours de ses adhérents pour l’application d’une politique économique destinée à servir les intérêts généraux du pays ;
  • D’introduire devant toutes juridictions les instances jugées utiles aux intérêts généraux des adhérents ou de donner assistance dans un intérêt commun à un ou plusieurs adhérents dans les instances soulevant pour les adhérents des questions de principe ;
  • De s’unir ou se fédérer avec d’autres associations similaires pour l’étude, la représentation et la protection des intérêts économiques.

Par ailleurs, l’AFAC est membre fondateur de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc (FISA).

le nombre d’usines d’aliments composés est de 46 dont 31 sont membres de l’association.

La capacité de production installée est de 6 millions tonnes d’aliments/an avec une production effective moyenne est de l’ordre de 3 millions de tonnes d’aliments composés volailles et 1 million de tonnes d’aliments ruminants.